Collection: pulpbrother

Né en Espagne en 1961, Javier Mayoral émigre aux États-Unis à 28 ans, puis s'installe à Miami en 2004, où il vit et travaille aujourd’hui.

Chantre d'une coolitude absolue, ce peintre autodidacte va cumuler différents métiers tels que chef cuisinier, illustrateur publicitaire ou brocanteur en photographies érotiques, avant de propager son art de vivre via des petites acryliques sur bois, inspirées par la tradition des ex-voto mexicains et la culture populaire du XXe siècle. 

Entre soirées ultra-lounge, barbecues surréalistes, rencontres torrides et road trips improbables, c'est toute une galerie d'inénarrables personnages qui va ainsi défiler, le plus souvent flanqués de leurs animaux de compagnie tout aussi impayables.

Au détour de saynètes cocasses, l'américain moyen s'extasie devant les joies du confort moderne, les desperate housewives conversent avec Jean-Paul Sartre et le King lui-même vient bénir les pavillons de banlieue.

Artiste prolifique, Javier Mayoral aurait signé selon la légende plus de dix mille peintures depuis 2007 ! Tout d’abord destinées à égayer son entourage, elles font l’objet de plusieurs expositions en Allemagne dès 2013, à la faveur de la publication d’un livre aux éditions Lappanart. 

Avec l’arrivée en 2015 de Pulpbrother, alter-ego de l’artiste sur les réseaux sociaux, ses vignettes quotidiennes vont littéralement devenir virales et faire connaître son univers truculent dans le monde entier.

photo : d.r.

pulpbrother